Agir pour la paix, la vie et la planète :

Urgence citoyenne

Tout conflit est l'expression tragique d'un besoin insatisfait - M. Rosenberg

Une urgence citoyenne : Sans parti-pris, Désir d’Humanité est un mouvement citoyen et humaniste, le mouvement de la Vie, destiné à mettre l’humanisme et la bienveillance au cœur de la cité - par Bhaktashanti

Aujourd’hui encore, nous assistons dans le monde à des exclusions, à des peurs, des replis identitaires et communautaristes qui viennent heurter une autre partie de la population davantage disposée à l’ouverture, au partage et à la solidarité. C’est qu’en ce moment, les énergies sont de plus en plus fortes, c’est le courant du fleuve de la vie qui s’accélère, comme un processus se frayant un chemin.

Je constate également que nous sommes la seule espèce sur notre planète à « avoir conscience » de sa prochaine extinction. Et pourtant, nous ne faisons rien de significatif pour endiguer cela, malgré le fait que pour nous savons que la survie de l’humanité est liée aux choix de la présente génération. Cela pourrait être considéré comme un poids énorme qui paralyse tant l’enjeu semble crucial. Mais en prenant conscience que nous sommes l’expression d’une conscience encore bien plus vaste, nous réalisons que nous avons le choix quantique au fond de notre cœur.

Parce que le monde a tant besoin de paix, laissez-vous toucher au cœur du cœur quantique ! Comme vous êtes le changement, vous ne pouvez changer le monde qu’en changeant votre monde. Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. Aussi je suggère l’éveil comme perspective salvatrice, évolutive et unificatrice de l’humanité car pour qu’il y ait manifestation, votre intention doit résonner avec la conscience non-locale.

Si beaucoup s’interrogent encore sur les causes de la crise et sur les solutions possibles pour y remédier, la réponse est dans leur interrogation : les solutions ne peuvent être trouvées par le « mental collectif » qui a créé le problème, et de plus, la cause est bien évidemment en amont des effets, mais pourtant toutes les actions entreprises pour corriger les problématiques sociétales sont réalisées au niveau des effets… Alors changeons notre vision du monde si nous voulons changer le monde et rassemblons nos énergies, nos intentions communes réunies.

Car on ne peut pas rassembler sur les peurs que pourtant certains attisent. L’écologie n’est pas la peur de perdre un mobilier qu’on appellerait nature. La véritable écologie c’est de « dépolluer » la conscience collective de l’humanité de toute trace de négativité. L’écologie vitale, c’est pour moi de vivre un lien vécu et ressenti comme une sensation d’unité que l’on partage avec la nature. Une nature dont nous faisons partie de façon fractale voire holographique et qui est contenue dans la conscience que nous sommes en essence. C’est aussi l’écologie intérieure, car c’est à l’intérieur de soi que l’on peut donner aux autres (à l’humanité et la planète) la place qu’ils méritent, la place du cœur. Et la formule magique c’est : « prêter attention » car s’éveiller à l’attention signifie s’éveiller à l’amour. On nous rabâche sans cesse tous les maux de ce XXIème siècle qui sera spirituel ou ne sera pas comme le disait Malraux : l'explosion démographique, la surconsommation, l’épuisement des ressources, le saccage de la Planète. Bien sûr je suis favorable à une économie durable, à une reconnaissance internationale des crimes contre la Terre (écocide) et contre les générations futures.

Plutôt que de dénoncer (et ainsi de renforcer ce qui est dénoncé), je préfère mettre en création ce que mon cœur ressens comme vision juste : prendre soin de la vie, de la Terre et de tous les animaux, forger une éducation holistique et quantique, mettre l’humain au cœur de la cité, être solidaire avec les plus fragiles, installer une civilisation de l’être, préserver puis partager les ressources entre tous les humains, aider ceux qui souffrent, établir une vraie démocratie participative, réunir le clivage matérialiste-spirituel, faire en sorte que chacun soit au service de l’ensemble et l’ensemble au service de chacun, instaurer une gouvernance mondiale, promouvoir un système de santé holistique, favoriser le lien avec la Vie, installer une économie respectueuse, encourager les recherches scientifiques sur la physique quantique, supprimer les inégalités et les frontières car le sentiment de séparation installe le manque, la peur et la haine dans le cœur de ceux qui se sentent séparés.

Puisqu’un individuellement on ne peut changer le monde (mais déjà changer son monde), la question qui se pose maintenant aux politiques face à la crise, c’est juste comment partager l’amour, un préambule indispensable pour changer le monde, qui déploiera en chacun une vision, une intention créatrice de paix et de sagesse. On peut donc devenir des « Activistes de la Paix » en cohérence entre son état d’être et les actions entreprises. On ne peut pas inculquer des valeurs humanistes et changer les comportements avec des lois ! On doit vivre ces valeurs et c’est bien cela le vrai changement éducatif et quantique.

L’humanité ou la société est comme un corps ! Et ce corps collectif est en souffrance. Dans le corps humain, si les cellules ne prennent en compte que le point de vue personnel, il y a risque de cancer. Or, quand toutes les cellules sont reliées, le corps est en santé parfaite. Alors, soyons dans le bien de l'ensemble. Si nous faisons du bien à l'autre, c'est donc à nous que nous faisons du bien, car nous partageons la même conscience, le même être intérieur qui nous anime tous…

Je suis persuadé que chaque être humain est profondément inspiré pour se découvrir lui-même dans les deux sens de ce mot et acquérir ainsi une vraie liberté qui lui confère une grande confiance en lui en renforçant son « goût des autres » et de la nature. Il peut ainsi conquérir une grande liberté. Celle d’un libre penseur, dégagé des conditionnements limitants, celle d’un humain découvrant le lien de vie et d’unité, véritable dénominateur commun qui unit tous les hommes et renforce ainsi la diversité. La liberté de celui qui ne fait plus dépendre son bonheur des autres, la liberté d’être détaché de la souffrance, de prendre du recul sur ses tensions et ses peurs. Celle de ne plus être le jouet de processus mentaux automatiques (mécanismes inconscients), celle de gérer ses émotions et de s’affranchir de ses conflits intérieurs (oppositions entre parties de soi idéalisées et dévalorisées). Les conflits intérieurs se répercutant sur l’extérieur, la liberté de vivre en harmonie dans un monde en paix n’est ainsi plus une utopie. Il est nécessaire de se comprendre soi-même pour ensuite comprendre l’autre et enfin comprendre la vie.

Le monde que beaucoup de gens vivent est stressant, économiquement violent ; et malheureusement les personnes concernées engendrent des réactions en retour. Les réactions produites entraînent d’autres réactions en chaîne vers un monde de rejets et d’exclusions qui contribuent à se faire lever des oppositions et les désordres. Faire un pas vers soi (ou même plusieurs !), permet l’accueil et l’amorti plutôt que la réaction. Cela permet aussi l’inclusion plutôt que l’exclusion, la coopération plutôt que compétition. C’est la liberté de transformer ses besoins en préférences et de comprendre tous les points de vue plutôt que de les combattre, c'est enfin faire du neuf avec du neuf quand on n'est plus attaché au connu. La société n’agit le plus souvent que les effets et non sur les causes. Ce n’est pas par des lois que les comportements changent, mais par la connaissance de soi. L’humanité est la somme des comportement individuels et chacun de nous y contribue. Le monde ne peut changer qu’à partir du moment où chacun modifie la conception qu’il en a. De même, l’humanitaire caritatif n’existe que parce qu’il y a un déficit d’humanisme en amont. Je suis persuadé que l’humanité est une seule et même famille humaine et qu’en rejetant l’autre c’est soi qu’on rejette et que l’on contre.

Et si je suis contre quelque chose, je ne peux que réagir. Si je suis en paix avec cette chose, alors je peux agir parce que j’agis en amont de la réaction. La conscience est toujours en amont de toute manifestation (objet physique ou objet mental). Tous les problèmes sont d’origine spirituelle à cause de la « dictature de la séparation » qui a séparée l’humanité. La conscience de séparation provoque la manifestation des événements en rapport (guerres, conflits, rejet de migrants). En rejetant les défavorisés dans les rues et les immigrés dans les HLM des années 60, des énergies d’exclusion et de rejets reviennent interpeler ceux qui les ont émises. Pourquoi ne peut-on supporter à notre propre famille certaines situations qu’on fait supporter à d’autres ? L’humanité est pourtant une seule famille. L’aspiration millénaire de l’humanité à l’harmonie s’est exprimé de diverses façons (utopie, idéologie, etc.). Aujourd’hui, c’est par un bond de conscience que nous pourrons suivre le processus évolutif. Mais le chemin ne se fait qu’en marchant. La politique (qui est la science des affaires de la cité) nous apprend comment réagir lorsqu’on a peur. Mais elle ne nous enseigne pas comment faire pour ne plus avoir peur, comment faire pour être ce que nous sommes vraiment.

L’humanité se doit de retrouver sa vraie nature car elle est en train de s’autodétruire. Mais là où croit le péril, croit aussi se qui sauve. Donc tout est juste. Chacun expérimente ses créations (ses reflets, ses projections) pour qu’il se reconnaisse. Avec inconscience, chacun crée une réalité par défaut à partir de là où il porte son attention (colère, tristesse, peurs). De plus il crée un cercle vicieux en étant réactif face à cette réalité qu’il croit percevoir et qui est en vérité ses reflets (interprétations de CE QUI EST). En fait, chacun souffre de la fausse image qu’il projette en fonction du contexte, et cela est en réalité le « rêve anxieux » de la société, une illusion mentale dans laquelle chacun se débat dans un débat stérile. Chacun vit sa vie dans son mental plutôt que la VIVRE. Chacun cherche l’amour dans toutes ses stratégies de survie à travers son besoin de complétude qui aiguise sa volition effrénée, son besoin de posséder (tel un prédateur) pour se sentir exister dans une identité illusoire. Mais délesté de ses conditionnements (dont sa fausse identité séparée) et des remparts du corps émotionnel (ego), il pourrait engendrer une réalité harmonieuse pour lui, ses proches et bien sûr pour l’humanité étant donné que nous sommes reliés par un champ quantique de toute possibilité. Cette création consciente se générera dans un cercle vertueux (de l’intérieur vers l’extérieur) à partir d’un état d’être ressenti vers la manifestation de celui-ci dans la matière. Chacun est donc créateur. C’est l’effet placebo qui permet aux nouvelles croyances de générer une nouvelle réalité.

Une autre réalité est donc possible, et même plus que souhaitable. C’est à vous de l’inventer car la meilleure façon de prévoir l’avenir c’est encore de l’inventer. Je vous invite donc à vivre plutôt qu’à survivre. Plus on croit en quelque chose, plus cette chose se manifeste. Chacun d’entre nous qui fait le choix du monde à travers le choix (ou le non choix) de son monde intérieur. En cette période où l’humanité cours vers son autodestruction, il est vital pour chacun de remettre en question sa vision du monde, ou plutôt sa façon de croire le monde à travers les conditionnements reçus. Et c’est votre manière de croire qui détermine votre manière de voir. Plus que jamais, il est essentiel que chacun puisse croire en lui, en lui comme une partie du mouvement de Vie à l’intérieur de nous. Et pour croire en soi en tant qu’essence de Vie, il est nécessaire de faire l’expérience de soi. Si vous croyez les croyances et les conditionnements des systèmes qui nous gouvernent, vous donnez votre pouvoir intérieur aux autres. Et alors vous ne vous appartenez plus. Et alors, le monde va comme vous le laissez aller ! Ne donnez plus le pouvoir aux autres de vous diriger ou de vous rendre heureux. Rendez le pouvoir à la Vie qui est en vous.

Mais il y a en chacun de nous une appétence, une propension à vouloir. Cette volition a pour origine le sentiment d’une incomplétude. Celle-ci nous fait désirer et nous mouvoir dans une énergie de recherche de complétude. Nous sommes tournés vers l’objet du désir, qui selon nos conditionnements réciproques et l’histoire personnelle de chacun, prend différentes formes et scénarii de vie, tout en nous abritant derrière l’ego. Vous n’avez pas besoin de vous prouver que vous existez (par vos injonctions notamment), car vous existez déjà… Et c’est collaborer avec cette existence qui est en vous, et l’inviter à se reconnaitre à travers vous, qui fait que vous basculez d’une conscience individuelle vers une conscience universelle. Cette dernière a toujours été là, mais simplement voilée par les remparts de votre égo destinés à vous protéger et à tout contrôler. Alors lâcher prise et en confiance, accueillez la Vie en vous.

Il va de soi, qu’en tant que mouvement citoyen et humaniste, Désir d’Humanité aura à cœur de se faire entendre dans la cité. Au fur et à mesure de notre développement des actions seront menées dans les sphères sociétales et médiatiques. Sur le plan politique (au sens noble du terme), nous souhaiterons à terme être visibles. Visibles certes, mais toujours dans l’inclusion et dans la probité exemplaire que devrait être tous ceux qui administrent un pays : servir avec amour. Et c’est cette dimension nouvelle que nous souhaitons apporter à ceux qui servent déjà et serviront demain leurs concitoyens. Le moment est venu de faire un pas vers l’autre, de tendre la main et d’agir de concert pour le bien de l’ensemble. À l’heure où j’écris ses lignes les français sont visiblement sensibles au dynamisme du nouveau paradigme. Ils viennent d’élire un Président qui semble déjà esquisser ce mouvement naturel de la vie, qui nous conduit vers la fin des clivages, vers l’Unité. Désir d’Humanité souhaite simplement relayer ces énergies du renouveau pour devenir le catalyseur d’un élan unitaire et fédérateur, pour activer le « vivre ensemble » dans un monde en paix. Puisse notre message être entendu d’ores et déjà, afin que rapidement nous puissions constituer les équipes nécessaires à nos projets, et bénéficier d’une surface financière suffisante générée par le mécénat, pour d’offrir gratuitement au plus grand nombre de nos concitoyens, l’ensemble des activités et actions prévues.